Participation des femmes du sahel à la gestion de la chose publique
Avec l’adoption du code général des collectivités territoriales (CGCT, 20004) le Burkina Faso a fait de la participation citoyenne un levier important de la gouvernance locale. Ce qui signifie que l’implication des citoyens dans la gestion des affaires publiques est très importante.
Cependant, force est de constater que les femmes sont très peu représentées dans les effectifs des agents publics de l’Etat et sont très peu impliquées dans la gestion des affaires publiques de façon générale
La faible implication des femmes de façon générale et des femmes de la région du Sahel de façon particulière est due à certaines pesanteurs socioculturelles.
En tant qu’acteur social de premier rang, il est primordial que l’implication de la femme dans la gestion des affaires publiques soit promue et encouragée.
A2N en partenariat avec le PNUD, dans le cadre du programme « Facilité stabilisation » de la zone du Liptako Gourma « Fenêtre national du Burkina Faso », déroule depuis 2021 une série d’activités dans ce sens à travers le projet de soutien à la stabilisation des communes de Falagountou et de Seytenga.
Durant trois (03) jours, les capacités des femmes ont été renforcées autour des modules suivants :
- Les généralités, définitions de la participation citoyenne ;
- La gestion du bien public : le rôle crucial de la femme ;
- Le principe de la redevabilité dans la gestion du bien public.
L’objectif recherché à travers cette activité est de contribuer à renforcer les capacités des femmes leaders en vue de susciter leur participation citoyenne et leur implication dans le processus de développement des communes de la région du sahel.